Quelles économies d’énergie espérer avec une pompe à chaleur air-eau en 2025 ?
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1. Le contexte énergétique en 2025
Depuis la baisse exceptionnelle de 15 % du tarif réglementé de l’électricité début février 2025, le kilowattheure s’est stabilisé autour de 0,2016 € TTC pour les particuliers en option Base.
En parallèle, le prix repère du kWh gaz destiné au chauffage évolue autour de 0,110 € TTC sur la zone GRDF en juin 2025.
Les fabricants ont profité d’une concurrence féroce pour améliorer le rendement des PAC (Pompe à Chaleur) : la plupart des modèles grand public affichent désormais un SCOP (rendement saisonnier) compris entre 3 et 5. Concrètement, 1 kWh d’électricité injecté dans la machine restitue 3 à 5 kWh de chaleur utilisable dans les radiateurs basse température ou le plancher chauffant.
2. Illustration chiffrée : maison de 100 m² construite avant 2012
Imaginons un besoin annuel de chauffage de 12 000 kWh (profil courant dans les régions de la façade atlantique).
Avant la PAC (radiateurs électriques)
- Consommation : 12 000 kWh.
- Facture : 12 000 × 0,2016 € ≈ 2 420 € par an.
Après installation d’une PAC air-eau SCOP 3,2
- Consommation : 12 000 ÷ 3,2 ≈ 3 750 kWh.
- Facture : 3 750 × 0,2016 € ≈ 760 € par an.
Économie annuelle : ~1 660 €, soit près de 70 % de la dépense chauffage élec.
Même maison chauffée aujourd’hui au gaz
- Facture de référence : 12 000 × 0,110 € ≈ 1 320 € par an.
- Facture après PAC : 760 €.
Gain : ~560 € par an (~42 %).
Ces ordres de grandeur se vérifient sur la majorité des territoires français ; dans le Sud, la saison de chauffe est plus courte mais le rendement de la PAC est encore meilleur, ce qui maintient l’intérêt économique.
3. Combien faut-il investir en 2025 ?
En moyenne, le coût d’installation d’une pompe à chaleur air-eau de 8 à 10 kW oscille entre 10 000 et 16 000 € TTC. À titre de comparaison, Carrefour Énergies propose des solutions à partir de 990 €, matériel et installation compris (découvrir l'offre).
Les aides nationales
- MaPrimeRénov’ (rénovation “par geste”) : 5 000 € pour les ménages très modestes, 4 000 € pour les ménages modestes, 3 000 € pour les revenus intermédiaires.
- Prime CEE “Coup de pouce chauffage” : minimum 2 500 € (4 000 € pour les ménages modestes) si l’on remplace une vieille chaudière.
- TVA à 5,5 % sur l’ensemble du devis (logement de plus de deux ans).
Exemple réel : devis à 12 000 €, MaPrimeRénov’ de 4 000 € + prime CEE de 2 500 € → reste à charge : 5 500 €.
Temps de retour sur investissement
Avec une économie annuelle de 1 660 € (scénario électricité → PAC) :
- ROI ≈ 3 à 4 ans après aides.
- ROI ≈ 6 à 7 ans sans aucune subvention.
Même pour un ménage chauffé au gaz, le temps de retour reste inférieur à 10 ans dans la plupart des cas, alors que la durée de vie des compresseurs dépasse aujourd’hui 15 ans (garantie constructeur typique).
4. Les six leviers qui font (vraiment) la différence
- Un dimensionnement rigoureux : fuyez les devis au mètre carré ; exigez un calcul de déperditions pièce par pièce.
- Température de départ basse : viser 35–45 °C maximise le SCOP ; parfois, deux radiateurs supplémentaires suffisent à descendre la température de boucle.
- Zone climatique : dans les régions les plus froides (H1), prévoyez un appoint bois ou électrique pour les rares pointes sous –7 °C.
- Entretien annuel : gardez l’échangeur extérieur propre et surveillez la pression du circuit ; un SCOP qui chute de 0,2, c’est ~6 % d’énergie perdue.
- Contrat Heures Creuses : programmer la PAC la nuit et lisser la température d’ambiance peut ajouter 5–10 % d’économie financière.
- Autoconsommation solaire : coupler la PAC à 3–4 kWc de PV permet d’“effacer” 20–30 % de la facture d’électricité restante.
Que retenir ?
En 2025, la pompe à chaleur air-eau n’est plus seulement un équipement « écologique » : c’est l’une des rares solutions capables de diviser par deux, voire par trois, la facture de chauffage dès la première année. Dans une maison de taille moyenne, le passage des radiateurs électriques à la PAC libère environ 1 600 € de trésorerie par an, pour un reste à charge souvent remboursé en quatre hivers grâce aux aides publiques.
Bien sûr, le résultat dépend du soin apporté au dimensionnement, à la régulation et à l’entretien. Mais pour la majorité des ménages français, l’équation est devenue simple : si votre devis net descend sous 6 000 €, la PAC rentabilise son empreinte carbone et son coût financier bien avant la fin de sa garantie.
Vous hésitez encore ? Faites d’abord réaliser un bilan thermique : en moins de deux heures, vous saurez si votre logement profite vraiment de cette technologie — ou si quelques centimètres d’isolant supplémentaires seraient un investissement plus judicieux.
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